Si vous souhaitez connaître les mystères de l’algorithme de Google afin d’améliorer votre référencement naturel, alors ne restez pas sur cette page ! Le moteur de recherche californien garde jalousement ses petits secrets et quiconque prétend les connaître parfaitement est probablement un charlatan. Néanmoins, l’expérience permet d’avoir quelques idées sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour que votre site ne traîne pas dans les méandres de Google…
Les astuces présentées ici fonctionnent déjà depuis quelques années et les tendances actuelles incitent à penser qu’elles seront encore plus importantes en 2023 !
1. Misez sur l’expérience utilisateur
2. Améliorez votre taux de clics
3. Visez le Graal : le contenu mis en avant
4. Soyez exhaustif
5. Pensez aux mobinautes
6. N’oubliez pas la recherche vocale
7. Devenez un expert reconnu
1. Misez sur l’expérience utilisateur
Commençons par enfoncer une porte ouverte : avant de vous demander comment correspondre aux attentes de l’algorithme de Google, interrogez-vous plutôt sur ce que les utilisateurs recherchent en se connectant sur votre site Web. A cet égard, oubliez pour un moment l’acronyme SEO (Search Engine Optimisation) pour vous concentrer plutôt sur le terme français : référencement naturel.
Faites connaissance avec RankBrain
D’un point de vue marketing, la satisfaction des utilisateurs de votre site Web est importante. Votre contenu doit être apprécié afin que votre image de marque s’en trouve grandie et que les internautes vous fassent confiance. Du point de vue du référencement, cet élément est également central puisque l’algorithme de Google inclut une composante qui se base spécifiquement sur l’expérience utilisateur : RankBrain.
La firme californienne a récemment annoncé que RankBrain était devenu le troisième élément le plus important au niveau du classement des résultats présenté pour une requête.
Concrètement, RankBrain s’attèle à analyser la manière dont les utilisateurs interagissent avec les résultats d’une recherche. Deux éléments sont alors mesurés : le temps que passent les utilisateurs sur votre page et le pourcentage de personnes qui cliquent sur votre page. Ainsi, une page classée quatrième sur une requête Google pourra obtenir la première position si elle est fréquemment visitée et que les internautes consultent le contenu durant un temps significatif. A l’inverse, une page classée première qui obtient moins de clics et un temps de visite inférieur risque fort d’être rétrogradée !
Augmentez le temps de pause des utilisateurs
Les éléments précédents sont corroborés par la déclaration récente d’un responsable de Google Brain, qui a affirmé qu’un temps de pause important sur une page était un indicateur important pour RankBrain. Un temps de pause satisfaisant pour Google, c’est un peu plus de trois minutes. On retrouve ici l’importance de l’expérience utilisateur : si vous restez connecté longtemps sur un site web, c’est que vous appréciez son contenu, et si plusieurs internautes ont la même attitude, Google va rendre ce contenu encore plus facile à trouver.
Vous l’avez compris : placer les mots clés dans le titre et les sous-titres c’est bien, créer un contenu riche qui répond aux besoins des utilisateurs c’est mieux !
2. Améliorez votre taux de clics
Cet élément est bien sûr nécessaire à cause de l’importance de RankBrain, mais pas seulement. Avez-vous remarqué ce qu’il se passe quand vous faites une recherche sur Google ?
En haut de page, vous pouvez trouver :
Des annonces sponsorisées
Des miniatures proposées par Google
Un extrait mis en avant
Google a en effet tendance à proposer son propre contenu non pas en position 1, mais en position 0 ! Les résultats de recherche organiques sont étouffés avec des zones de réponse, des annonces, des carrousels d’images, des sections « les gens demandent aussi… », etc.
Cet élément a d’ailleurs une conséquence fâcheuse pour les créateurs de contenu : entre 2016 et 2018, le taux de clics sur les résultats de recherche organique a baissé aussi bien via ordinateur (5 %) que via smartphone (20 %). Cette tendance, qui a toutes les raisons de se prolonger en 2019, doit vous encourager à soigner particulièrement votre apparence dans les résultats des moteurs de recherche.
Pour ce faire, vous devez soigneusement remplir la balise méta-description de votre contenu. Outre la reprise du mot-clé principal, qui indique à l’internaute que la page va bien parler du sujet qui l’intéresse, vous pouvez ajouter des termes comme : facilement/facile, rapidement/rapide, simplement/simple, aujourd’hui, dès à présent, étape par étape… Ces mots vont aimanter les clics en promettant un contenu à la fois fidèle à la requête, clair, mais également rapide à assimiler pour l’internaute.
3. Visez le Graal : le contenu mis en avant
Depuis la fin de l’année 2016, Google propose à ses utilisateurs un extrait de contenu positionné au sommet des résultats de recherche (la fameuse position #0). Le but : répondre le plus rapidement possible à la requête de l’utilisateur. A l’heure actuelle, cela concerne environ 15 % des requêtes exprimées et tout laisse à penser que ce pourcentage va aller en augmentant.
Si vous parvenez à faire apparaître un extrait de votre site web dans un contenu mis en avant par Google, vous gagnerez de nombreux visiteurs et pourrez même concurrencer les liens Adwords.
Comment mettre son contenu en avant ?
Là encore, l’idée est de s’aider des requêtes formulées par les internautes. Vous pouvez utiliser des outils comme Ubersuggest ou simplement vous inspirer des recherches suggérées par Google. Le site Answer The Public s’avère également intéressant puisqu’il permet de synthétiser toutes les questions posées par les internautes pour un mot-clé donné.
Un exemple sur le mot-clé Rédacteur web
Même si ça n’est pas une garantie, le fait d’écrire un article sous la forme d’une réponse à une question peut faciliter la mise en avant du contenu.
Par la suite, vous devrez créer votre contenu en respectant les règles élémentaires du référencement naturel et de la rédaction web : des phrases courtes et synthétiques, des paragraphes de 3 à 5 phrases et une bonne structure avec des H2, H3 et H4 annonçant clairement le contenu des paragraphes.
Dans certains cas, il pourra être cohérent de créer un contenu sous la forme d’une liste ou d’un tableau, Google reprenant ce format pour certains des extraits mis en avant :
Enfin, sachez que les extraits mis en avant par Google sont issus des sites qui apparaissent sur la première page pour une requête donnée. Si certaines pages de votre site web sont à ce point bien indexées, n’hésitez pas à y apporter de petites modifications pour grimper jusqu’à la position #0 ! Ces changements ne porteront pas nécessairement leurs fruits rapidement, mais rassurez-vous, le référencement naturel est affaire de patience et les résultats peuvent mettre plusieurs mois à arriver.
4. Soyez exhaustif
L’amélioration constante de l’intelligence artificielle des robots des moteurs de recherche fait évoluer les impératifs liés au référencement. Le temps où il suffisait de remplir correctement les balises Title ou H1 et de reprendre le mot-clé dans l’url de votre page est révolu.
Ces techniques On Page restent nécessaires mais elles ne suffisent plus à positionner un site web en tête des résultats.
Lorsque vous créez votre page ou votre article, vous allez être attentif au contenu et au contexte. Cela signifie que vous devez utiliser un ensemble d’expressions liées au mot-clé principal que vous avez choisi.
Amélioration conceptuelle
Pour savoir quelles expressions utiliser au niveau du contenu, vous pouvez vous baser sur le champ lexical du mot-clé. Par exemple, si vous créez un article sur la mer, votre texte devra contenir les termes eau, plage, vague, océan, bateau, etc. Cette variété du champ lexical sera en quelque sorte un indice qui permettra à Google de dire : « oui, cette page traite du sujet en profondeur, elle apporte des informations utiles à l’internaute ».
Amélioration contextuelle
Une fois passé cet enrichissement conceptuel du texte, vous pouvez encore améliorer votre potentiel de référencement en misant sur l’élargissement contextuel. Cet aspect va vous inciter une fois de plus à vous inspirer des recherches suggérées par Google pour développer votre contenu, en utilisant dans le corps de votre texte les termes les plus fréquemment associés à votre mot-clé principal. De cette manière, votre contenu correspondra à la fois aux attentes de Google et aux requêtes des internautes.
Dans l’exemple ci-dessous, le webmaster qui souhaite créer un article sur l’utilisation de Twitter devra inclure dans son texte les termes « entreprise », « association », « professionnellement », « efficacement »…
Pas de limite longue pour les contenus
Vous allez donc devoir créer un contenu relativement long afin de répondre à un double objectif : traiter votre sujet exhaustivement et satisfaire le plus d’internautes possible. La longueur de votre texte est finalement un impératif indirect du référencement naturel. Les contenus du type « Guide ultime », « Tout ce qu’il faut savoir sur… » ont ainsi le vent en poupe et dépassent très souvent les 2 000 mots.
5. Pensez aux mobinautes
A l’heure où 60 % des recherches Google proviennent d’un smartphone, il est essentiel de proposer un site web compatible avec ce mode d’affichage spécifique. Le déploiement en cours de l’index Mobile First, qui construira le référencement d’un site web uniquement via sa version mobile, vient renforcer cette exigence. Pour que vos pages et articles ne soient pas boudés par les utilisateurs de smartphone, quelles sont donc les actions à mettre en place ?
Avant tout, il faut que votre site web soit conçu en design responsive, ce qui signifie qu’il doit offrir une ergonomie optimale quel que soit le support utilisé : smartphone, tablette ou moniteur d’ordinateur. Ceci afin d’améliorer l’expérience de l’utilisateur, qui ne doit pas avoir besoin de zoomer ni de faire défiler horizontalement votre site web pour consulter un contenu.
Un site avec version mobile ou un site responsive ?
Avec la diffusion des smartphones, de nombreux site web ont proposé à leurs utilisateurs une version mobile (celle où le « m » remplace les « www »). Si cette solution garantissait l’accessibilité, elle présentait toutefois plusieurs inconvénients : une maintenance plus complexe et un problème de contenu dupliqué entre les versions « m » et « www ».
Aujourd’hui, l’expérience des utilisateurs de smartphone doit être prise en compte dès la conception d’un site web, ce qui incite sérieusement à privilégier le design responsive. L’élément rassurant est que la plupart des systèmes de gestion de contenu ont déjà pris en compte cette exigence. Par exemple, si vous concevez un site sur WordPress, il sera automatiquement compatible avec la navigation mobile.
Comment mesurer la compatibilité de votre site avec la navigation mobile ?
Si vous avez des doutes, vous pouvez utiliser Mobile-Friendly, qui vous permet de vérifier la compatibilité de votre site web avec l’affichage des smartphones :
Cet outil est intéressant puisqu’il ne mesure pas simplement la compatibilité technique de votre site web mais prend également en compte des éléments comme la vitesse de chargement. Les fonctions de Google Search Console vous permettent également d’analyser chacune des pages de votre site web afin de vérifier que l’ensemble du contenu que vous proposez est compatible avec la navigation mobile :
6. N’oubliez pas la recherche vocale
Encouragée par l’utilisation de l’application Google sur smartphone et l’apparition de Google Home, la recherche vocale est un élément à ne pas négliger pour le présent et l’avenir du référencement naturel. Dès 2014, une étude montrait que 41 % des adultes et 55 % des adolescents utilisaient cette fonctionnalité plus d’une fois par jour !
Évidemment, pour que Google propose directement votre site web aux internautes effectuant une recherche vocale, vous devez être bien classé dans la recherche traditionnelle. Une écrasante majorité des contenus proposés par le moteur de recherche lors d’une requête vocale correspond en fait à ceux qui se classent dans les 3 premières places. Le contenu mis en avant par Google va également être privilégié à ce niveau.
L’optimisation globale du référencement naturel va donc servir l’optimisation au niveau de la recherche vocale, mais pour cette dernière, vous pouvez tout de même axer vos efforts sur deux points.
La longue traîne
Cette tendance incite à accorder de plus en plus d’importance à la longue traîne dans la stratégie globale de référencement naturel. Cela veut dire que vous devez être attentif à la définition d’un mot-clé global mais également à toutes les expressions moins utilisées, ceci pour deux raisons :
• Vous obtiendrez une bonne position dans les moteurs de recherche en travaillant sur ces expressions moins concurrentielles
• En enrichissant le mot-clé global d’expressions connexes, vous pourrez capter les requêtes longues des internautes
Le deuxième point nous intéresse particulièrement au niveau de la recherche vocale, puisque les internautes qui l’utilisent ont tendance à poser des questions complètes. D’autre part, il n’est pas interdit d’être inventif au niveau de la définition des expressions connexes, puisque 20 à 25 % des requêtes formulées par les internautes sont nouvelles !
En somme, pensez à développer votre contenu en vous demandant ce que l’internaute recherche concrètement. Vous devez répondre clairement à des questions précises, y compris à celles qui n’ont pas encore été posées.
Les questions-réponses
De nombreuses recherches vocales sont réalisées sous la forme de questions. Pour y répondre, Google va simplement chercher une page où apparaissent cette question et une réponse. Les résultats issus de Foire aux questions (FAQ) sont presque deux fois plus proposés pour une recherche vocale que pour une recherche classique.
Google ne va pas nécessairement proposer une page reprenant la question mot pour mot, sachant l’importance que représente le champ lexical pour le moteur de recherche, mais rien ne vous empêche de structurer votre contenu sous la forme de questions-réponses afin de maximiser vos chances d’apparaître en résultat d’une recherche vocale.
7. Devenez un expert reconnu
L’expertise et la fiabilité d’un contenu commencent à devenir particulièrement importantes aux yeux de Google. Le moteur de recherche publie chaque année un guide à destination des Quality Raters, à savoir ses employés chargés d’évaluer la qualité des pages web. La dernière version, parue en juillet 2018, insiste sur l’expertise et la réputation des rédacteurs.
A la lumière des instructions publiées dans ce guide, on peut préconiser quelques conseils :
• Intégrer l’identité et une biographie du rédacteur
• Donner la source des informations contenues dans votre page
• Laisser la possibilité aux visiteurs/consommateurs d’évaluer votre produit
A l’inverse, certains éléments doivent à tout prix être évités :
• Un titre « putaclic »
• Un contenu pas la hauteur de la promesse indiquée dans le titre
• Trop de publicités ou d’éléments distrayant le lecteur de la page
On ne devient pas expert en un jour, mais en vous concentrant sur une thématique dans laquelle vous avez de nombreuses connaissances et en développant des contenus de qualité, vous pourrez naturellement :
• Augmenter les visites sur votre site web
• Améliorer votre référencement
• Construire une stratégie de backlinks avec des sites web de qualité
• Être de plus en plus crédible aux yeux de Google
J’espère que cet article vous aura plu, intéressé et inspiré. Vous avez sûrement compris que l’algorithme de Google est complexe et évolue sans cesse. Mais n’oublions pas que ces évolutions visent à mieux connaître et comprendre le comportement des internautes, et que c’est en se mettant à leur place que vous aurez des chances d’améliorer votre référencement naturel. Si vous avez d’autres astuces permettant d’améliorer le référencement d’un site web, n’hésitez pas à me laisser un commentaire !